Sent to us by our friend Drieu Godefrid*

[translation from the original French via Google].

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Today the Academy of Sciences released its report on the climate in which it validates the whole three thousand pages of the latest IPCC report and its conclusions, it is time for the masks to fall. I am ashamed.

This is the confession of a climate prostitute.

Yes, I confess, I wrote a book discussing the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) under false pretenses;

Yes, I confess, my motives were not disinterested;

Yes, I confess, I’m sold to lobbyists, for reasons both financial and ideological;

Yes, I confess, global warming seemed a potentially lethal threat to the global capitalism that I idolize;

Yes, I confess, my work on the IPCC is an order of a cartel of companies, including oil, especially in Europe, whose publication was intended to open up the columns of newspapers and television to reach the general public;

Yes, I confess, the many “forums” and I gave interviews to mark the release of this book are only variations on the same theme that the IPCC is a false political organization;

Yes, I confess, I never thought through a quarter of the nonsense that I stirred;

Yes, I confess, whole chapters of my book were “blown away” by agencies and foreign think tanks;

Yes, I confess, I have extensively studied the precepts of Gramsci and Bernays (Propaganda, 1928) and the strategy developed by the tobacco lobby in the sixties and later to counter the first scientific studies attesting to the harm of smoking;

Yes, I confess, I have therefore exploited the noble concept of doubt to discredit the scientific work of the IPCC — I am a merchant of doubt;

Yes, I confess, I never doubted global warming or its anthropogenic origins, although these issues are beyond my very modest skill;

Yes, I confess, I have distinguished the debate about the IPCC’s climate debate itself so as to insinuate doubt into the minds of citizens;

Yes, I confess, though imperfect like everything that is human, the IPCC is indeed scientific, not political as vilely I tried to make believe;

Yes, I confess, I fear my safety forbids me to say more;

Yes, I confess, I am not a prostitute, but an intellectual climate realist.

(*) Author of Le GIEC est mort, vive la science! (The IPCC is dead, long live science!)  (Texquis, 2010), a book funded by dirty money.

Note from CFACT:  If you don’t “get it” click here and here.

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Original French after the jump.

Confession d’un prostitué climatique

par Drieu Godefridi (*)

Aujourd’hui que l’Académie des sciences a publié son rapport sur le climat, dans lequel elle valide globalement les trois mille pages du dernier rapport du GIEC et ses conclusions,  il est temps que tombent les masques. J’ai honte.

Ceci est la confession d’un prostitué climatique.

Oui, je le confesse, j’ai rédigé un ouvrage critiquant le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) sous de fallacieux prétextes;

Oui, je le confesse, mes motifs n’étaient pas désintéressés;

Oui, je le confesse, je me suis vendu à des lobbys, pour des raisons à la fois financières et idéologiques;

Oui, je le confesse, le réchauffement climatique m’est apparu comme une menace potentiellement léthale pour ce capitalisme mondialisé que j’idolâtre;

Oui, je le confesse, mon ouvrage sur le GIEC est une commande d’un cartel de compagnies, notamment pétrolières, notamment européennes, dont la publication visait à m’ouvrir les colonnes des quotidiens et les plateaux de télévision pour toucher le grand public;

Oui, je le confesse, les multiples « tribunes » et interviews que j’ai données à l’occasion de la sortie de ce livre ne sont que des variations sur le même thème mensonger du GIEC comme organisme politique ;

Oui, je le confesse, je n’ai jamais cru au quart des sornettes que j’y agite;

Oui, je le confesse, des chapitres entiers m’en ont été « soufflés » par des officines et des think tanks étrangers;

Oui, je le confesse, j’ai longuement étudié les préceptes de Gramsci et de Bernays (Propagande, 1928) et la stratégie développée par le lobby du tabac dans les années soixante et suivantes pour contrer les premières études scientifiques qui attestaient de la nocivité de la cigarette;

Oui, je le confesse, j’ai dès lors instrumentalisé le noble concept de doute pour jeter le discrédit sur les travaux scientifiques du GIEC, je ne suis qu’un marchand de doute;

Oui, je le confesse, je n’ai jamais douté du réchauffement climatique ni de son caractère anthropique, bien que ces questions soient très au delà de mes modestes compétences;

Oui, je le confesse, je n’ai distingué le débat sur le GIEC du débat climatique proprement dit que pour insinuer le doute dans l’esprit des citoyens;

Oui, je le confesse, bien qu’imparfait comme tout ce qui est humain, le GIEC est bel et bien un organisme scientifique et non politique comme j’ai vilement tenté de le faire accroire;

Oui, je le confesse, j’ai peur et ma sécurité m’interdit d’en dire davantage ;

Oui, je le confesse, je ne suis pas un intellectuel mais un prostitué climatique.

(*) Auteur de « Le GIEC est mort, vive la science ! » (Texquis, 2010), un livre financé par de l’argent sale.